9 définitions trouvées concernant "Ebla".
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Alep

Ville de l'actuelle Syrie du Nord, elle porte le nom de Halam dans les tablettes d'Eblaet de Mari. Capitale d'un royaume prospère jusqu'au XVIe siècle, la ville fut détruite par le souverain Hittite Murshili Ier (vers 1595)


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Astarté

Déesse-mère Ouest-sémitique dont le nom signifie "étoile du matin". Elle apparaît dans les tablettes d'Ebla, vers -2450 sous le nom d' Ash-tar (Ishtar), ou elle est citée comme l'équivalent éblaïte de la déesse sumérienne Inanna. A Ugarit, sa correspondante sera nommée Asherah. Maîtresse des animaux, Astarté deviendra, dès -1480, la déesse protectrice des Pharaons de la XVIIIème Dynastie d'Egypte.


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Dagan

Divinité Ouest-sémitique (son nom signifierait "grain"). Ce dieu apparaît dans les tablettes d'Ebla dès -2500. Il est également présent à Mari. La Bible le donne comme la principale divinité des Philistins (peuple d'origine égéenne ou crétoise, installés sur les côtes et l'arrière-pays de l'ancienne Palestine vers -1400).


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Éblaïte

Éblaïte : L'écriture cunéiforme des tablettes recouvre une langue qui est sans doute celle qui était parlée dans le nord de la Syrie au milieu du IIIème milI. Le fait que non seulement de nombreux mots mais même des formes verbales étaient rendus par des sumérogrammes a pu laisser penser que le fond de la langue était le sumérien. Il a été facilement démontré que ces sumérogrammes étaient lus en éblaite, lequel est, sans doute possible, une langue sémitique : les scribes d'Ebla ont ainsi établi une liste de 1 500 mots Sumériens pour un grand nombre desquels ils ont donné le terme correspondant en éblaite. Il fallait aussi s' assurer que les syllabes en cunéiformes se lisaient selon la norme employée en Mésopotamie. On s'est rendu compte qu'il n'en était pas toujours ainsi, de sorte que, par ex., le signe NI a longtemps été un sujet de controverse quant à savoir s'il ne devait pas se lire «ya «. Toutes ces difficultés de transcription ainsi que les caractères particuliers de l'éblaite font que son classement reste sujet à discussion. Plusieurs auteurs le classent de préférence dans le groupe sémitique de l'Est (akkadien) quand encore ils n'y voient pas un dialecte akkadien (Gelb le rapproche de l'akkadien et de l'amorrite ; Solîberger , akkadien ; Dombrowski : dialecte akkadien ; et ouest-akkadien/vieil amorrite pour von Soden . L'épigraphiste de la mission italienne qui a fouillé Ébla, Giovanni Pettinato , voit dans l'éblaite un dialecte vieux-cananéen, en se fondant sur la structure de la langue et le système verbal qui connaît le thème de base, l'intensif, le causatif et le passif Il (correspondant aux temps hébreux, qal, pi"el, sifil et pu"al), vision proche de celle de Cyrus Gordon , qui le classe dans le groupe sémitique du Nord-Ouest, sauf qu'il semble aventureux de voir dans l'éblaîte un dialecte cananéen . Nature des textes : Les quatre cinquièmes des archives éblaites ont un caractère administratif : elles concernent l'industrie textile, les transactions commerciales, les comptes et des inventaires relatifs aux produits de l'agriculture et de l'élevage, aux biens de consommation fournis au palais... Quelques textes ont un caractère «littéraire : il s'agit d'incantations et de textes qui sont des exercices de scribes et qu on a pu considérer comme une cosmogonie alors qu'il semble plutôt s'agir d'une liste de noms Sumériens, ou encore comme une série de proverbes "cananéens" alors qu'il semblerait qu'on soit en présence de mots syllabiques Sumériens. Les autres textes sont des listes et des lexiques. Parmi ces textes quelques-uns des plus importants consistent en un traité entre Ébla et l'Assyrie , un texte relatif à la conscription d'Ébla, ce qui permet de se faire une idée de l'extension du royaume et du nombre de soldats qu'il pouvait mobiliser , des lettres entre le roi d'Ébla, Adu, et Mari, et la chancellerie d'Ébla et le royaume d'Hamazi, une curieuse affaire d'espionnage politique . Graphie et chronologie : La stratigraphie du site s'étage sur cinq grandes périodes avec des sous-périodes. Mardikh I correspond au chalcolithique et est daté entre -3500 et -3000. C'est la première phase d'habitation du site. Mardikh Il (phases A, B1 et B2) recouvre le BA I-III, IVA et IV B, soit -3000 -2500, -2500 -2400, -2400 -2000. Mardikh III A et B correspond au BM I et Il (-2000 -1800 -1600). Mardikh IV A et B au BR I et Il (-1600 -1400 -1200). Mardikh V A, B, C correspond aux trois périodes de l'âge du fer (-1200 -900 -720-535). Les horizons supérieurs datent des périodes perse, grecque, romaine et byzantine (-525 -VIe s. de notre ère). Cette chronologie est adoptée par Giovanni Pettinato , mais elle est abaissée par certains auteurs. Au niveau II B1 appartient le palais (G) avec ses tablettes : c'est la période la plus brillante de la cité, qui domine de nombreuses villes et bourgades de Syrie, jusqu'à Mari. Selon la chronologie adoptée, le palais aurait été détruit soit vers -2400 -2350 par on ne sait quel ennemi (on a songé à Sargon d'Akkad), soit vers -2200, et l'auteur de la destruction serait alors Naram-Sîn.


Hadad

Divinité sémitique de l'Orage, de la Pluie, de l'éclair. L'écriture de son nom varie selon les langues : Hadad chez les Araméens et les Amorrites. Haddu chez les Cananéens . Il est attesté en Mésopotamie dès l'époque présargonique (écrit avec le logogramme dIM), mais il prendra de l'importance surtout à Mari, à partir de la période d'Akkad. Il est adoré chez les Mésopotamiens comme divinité apportant la pluie fécondante : "Adad bruyant, resplendissant, dieu puissant [...] Qui porte l'éclair; maître du déluge, qui gouverne les cieux, les montagnes et les mers [...] à [ton] cri [se réjouissent les régions montagneuses, Les champs sont dans la joie, la campagne jubile". Mais il est aussi craint en tant que dieu des Tempêtes destructrices : " Tu as fait peser ta terreur redoutable sur le pays et sur les gens [Tu] m' as fait frémir, tu m'as fait du mal ". Chez les Assyriens où son culte s'est particulièrement développé, il revêt en outre un aspect guerrier: «[les gens] sont exubé[rants], ils chantent tes actes guerriers ". Dès le règne de Teglat-phalazar Ier, il a un double sanctuaire à Assur qu'il partage avec Anu. Il apparaît aussi comme divinité oraculaire avec Shamash Adad ap-kal DINGIR.MES bêl têrêti, "Adad sage parmi les dieux, seigneur des oracles". En Syrie, on le rencontre dans les textes d'Eblaet, au IIe mill., il devient la divinité tutélaire d'Halab (Alep). Son animal symbolique était le taureau et il est parfois représenté sous l'aspect d'un homme coiffé d'un casque surmonté de cornes et brandissant le foudre, figuré quelquefois sous la forme d'une lance. A l'époque hellénique, l'Hadad syrien a été identifié à Zeus, en particulier dans le temple d'Atargatis à Hiérapolis.


Hépat

Déesse anatolienne, une antique déesse-mère ou une déesse du Ciel.Son nom apparaît déjà sans le panthéon d'Ebla(sous la forme Hapat, Hapatu), où elle est donnée comme une divinité d'origine hurrite. Elle domine le panthéon hurrite à l'époque du Mitanni, où elle est la divinité protectrice d'AIep. Dans les textes Hittites, elle est mentionnée sous les sumérogrammes NIN-SAL-LUCAL-samê "la dame, reine du ciel". Elle est associée au dieu hurrite du Temps, Téshup, avec qui elle eut un fils, Sarruma, qui fut inclus dans le panthéon hittite à l'époque de Suppiluliuma. Elle a été par la suite identifiée à la déesse-soleil Arinna.


Mardik (Tell)

voir Ebla.


Nabû

Dieu babylonien de l'écriture et de la sagesse. C'était, à l'origine, un dieu d'origine ouest­sémitique dont le nom apparaît dans les tablettes d'Ebla. L'étymologie de son nom est discutée ; on l'a fait dériver de "nb' ", "annoncer" : il serait "celui qui annonce", mais Dhorme lui préfère "celui qui brille" (ne /abu), en se fondant sur le fait qu'il est identifié à la planète Mercure . Il a été introduit en Babylonie au début du IIè mill. avec la migration des Amorrites. Peut-être était-il déjà en connexion avec Marduk; toujours est-il que, devenu la divinité tutélaire de Borsippa, il fut regardé comme le fils de Marduk et de Sarpanit. L'Ézida (= "Maison stable"), nom de son temple à Borsippa, devint l'appellation de ses temples dans d'autres cités comme Kalhû. Car il fut adopté par les Assyriens comme dieu national. Salmanazar Ier ( - 1273 - 1244) fut le premier roi d'Assyrie à introduire son culte à Assur, puis on lui consacra des temples à Ninive, Kalhû et Khorsabad.htm">Khorsabad (Dur-sharrukin). On lui donna pour épouse la déesse Tashmétum et, plus tardivement, Nisaba, sans doute à cause de sa fonction de dieu des Scribes et de l'Écriture. Il jouait un rôle important lors des fêtes de l'Akitu,où il quittait son sanctuaire de Borsippa pour aller visiter son père, Marduk, à Babylone. Il était aussi l'un des maîtres des tablettes des destinées : "Fameux, insigne, fils d'Asari qui as nommé tout ce qui a un nom, [qui écou]tes la prière, aux traits brillants, le conseiller de ses pères, Dragon irrésistible, [fils héri]tier de Nudimmud, ornement des Igigu, doué de [savoir-fai]re, dé[ten]teur de tout entendement, les entassements d'un édifice et de [son] soubassement sont stables [en t]a [main]. Tu fixes un destin favorable, Nabû miséricordieux» . Le dragon était son animal symbolique.


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Réshep

Dieu ouest-sémitique. Il est mal déterminé dans les textes du POA. Son nom apparaît souvent dans l'onomastique et dans les anthroponymes. Son origine semble être amorrite (ra-sa­ap). La racine de son nom, R-sh-P, signifie "brûler". En hébreu, "reshep" est un terme désignant la pestilence, la peste et la flamme (araméen rishpâ, akk. ra-sa-ap). Il apparaît dès le milieu du IIIè mill. dans les textes d'Ebla(dra-sa-ap, en tant que divinité de la bourgade de Gunu dans des listes de comptabilité et dans les listes de dieux ); une porte de la ville portait son nom. Il est mentionné pour la dernière fois dans une inscription de Palmyre datée de l'an 6 av. J.-C. . Ses fonctions ont certainement subi des modifications entre ces dates extrêmes. Les listes akkadiennes et ugaritiques le mettent en connexion avec Nergal, ce qui en fait un dieu des Enfers. En cela, Theodor Caster oppose dans le panthéon d'Ugarit Réshep, dieu des Enfers, à Baal et Yarikh (la Lune), divinités du ciel . Cependant, un fragment de texte ugaritique laisse à penser qu'il a été le portier d'Utu, le dieu-soleil . Il semble avoir été l'un des grands dieux d'Ugarit souvent cité dans les rituels. Il n'intervient que dans un rôle secondaire au sein d'un texte mythologique: "Kéret" , où il apparaît comme le dieu "ailé" de la Peste, cause de la mort du cinquième fils de Kéret. Cet aspect de dieu de la Peste se retrouve dans les textes bibliques au millénaire suivant. Il n'est ensuite que cité : "prince Rashap", "Rarhap dans Bibit" . Il semble acquis que les nombreuses statuettes en bronze (provenant de Syrie-Canaan) d'un dieu aux reins ceints d'un pagne étroit, coiffé de la couronne oblongue égyptienne, le bras droit levé brandissant une lance, représente le dieu Réshep . On le retrouve ensuite mentionné en Anatolie dans les inscriptions de Karatépé sous la forme "resp sprm" (traduit par "Réshep des oiseaux", ou "caprin", ou "cerf") et de Zincirli. Mais c'est surtout en Egypte, où il est introduit au Nouvel Empire (v. -1500), qu'il va être le mieux représenté. Il apparaît dans les figurations des XIXè et XXè dynasties (fin XIVè-XIè s.) comme un dieu guerrier associé à Anat, Astarté, Qadesh (la Sainte), représenté avec la haute couronne blanche du Sud ou le pschent, debout, brandissant un javelot . Il est aussi figuré debout, de profil, tenant dans une main une lance, dans l'autre l'ankh (la croix ansée), portant la barbe et la perruque asiatique ceinte d'un étroit ruban ou coiffé du pschent, face à Min ithyphallique, les deux divinités encadrant la déesse Qadesh dressée nue sur un lion . Les Phéniciens ont introduit son culte à Chypre, où il a été identifié à Apollon, lequel apparaît aussi comme dieu de la Peste (déjà dans l'Illiade).

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